Combien de fois pourtant, je vous ai dit, que la vie c'était vraiment de la merde ...
Vous savez à tout je me serais attendu, à tout, tout, tout.
La vie m'a fait ce qu'elle aurait pu me faire de pire : elle m'a pris ma mère. Ma maman, à moi, comme ça, elle est partie, d'un coup. J'ai plus de maman.
A quelques jours, quelques heures près, c'est moi qui aurait trouvé son corps sans vie dans son lit et je crois que ca m'aurai traumatisée. C'est moi qui ai quand même vu que tu ne répondais plus, tu ne rappelais pas, ton appartement, plongé dans ce noir, cet appartement si sombre c'est l'image qui m'a fait comprendre que c'était fini, avant même que les pompiers débarquent. Tout ce boucan dehors et que toi tu reveillais pas, quelqu'un de vivant ca l'aurait réveillé/ Des années durant quand je rentrais je regardais cet appartement d'en bas en ayant toujours peur de ce que j'allais découvrir derrière, mais toujours il à été allumé. J'ai peur d'y retourner, cet appartement, cette ville, c'est le cauchemar de ma vie.
J'ai passé les plus longues et horribles heures de ma vie, j'ai réussi à enfin fermer l'oeil après 48h. Je ne pense qu'a ça, je cherche des signes partout, aurait on pu éviter, je revis tous ces jours, toutes ces semaines, ce jour surtout horrible, j'ai pris le train, tu ne répondais pas, ca m'a même pas tiqué, j'étais à des années lumières de penser ça, j'ai attaché mes cheveux, j'ai pensé que tu allais me dire que ca m'allais bien, je suis descendu de ce train, j'ai appelé, 20 fois au moins et jamais j'aurai entendu ta voix.
La dernière fois que je t'ai vu, jamais, jamais, j'aurai pu penser à une chose pareille. Tu t'en allais de mon appartement pour rentrer à Compiègne. Je pense à toute ces dernières fois avec toi. Ces derniers temps était bizarre et il se passait pleins de choses aussi bizarre. Quelque part je savais qu'un truc arriverait, un truc m'arriverait, mais pas toi Maman on pouvais juste pas faire ça.
J'ai écrit des pages et des pages dans mon ordinateur portable, j'ai revecu 100 fois cette journée irreelle, je pourrais continuer longtemps encore, tout ces petits détails inutiles qui resteront là a vie, cet appartement noir, ce froid constant, ce bruit, ces flics dehors, une amie pas vu depuis 10 ans, une sensation d'être en retard, une sensation que j'aurai jamais mon train. Il était déjà trop tard. Ce que je fesais à ce moment là, ce que je fesait quand ca c'est passé, ce que je fesait la veille. Mais ca ne sert à rien rien n'aurai changé.
Un arrêt cardiaque à 49 ans, dans son sommeil, vers 2h du matin. Je me revois à cette heure ci dans mon appartement : à quelques minutes près j'ai pensé exactement la phrase 'si jamais je perdais mes parents, mon monde s'écroulerai". Jamais j'oublierai. Au moins je sais qu'on aurait rien pu faire et tu méritais de partir sans souffrir après toutes ces années, la vie a vraiment été salope avec toi.
Ca va être très dur sans toi, de toute façon je n'arrive pas à me dire que ne te reverrai plus. Non la semaine prochaine je vais venir te voir, et toi tu va m'appeler ce soir, comme tu m'appelais tous les jours. Tu est juste partie quelques temps.
J'ai peur. Et il va falloir aller retourner dans cet appart, le vider, s'occuper de tous les papiers, subir cet enterrement, disperser nos souvenirs.
J'aimerai tellement que quelqu'un me réveille, qu'on me dise que c'est une blague, que c'est pas vrai. Je veux pas parler de toi au passé.
Je me suis retrouvée si seule ces années et ma meilleure amie, la personne la plus proche de moi ca a toujours été ma mère. J'ai perdu une partie de moi. Le pire qui aurait pu m'arriver est arrivé. je suis telle un zombie errant depuis ce jeudi 17 février, depuis que je le sens déjà, depuis 17h30. Et ca faisait déjà tellement d'heures. Je veux pas me dire que tu te résume juste à un corps sans vie maintenant.
Tu sais très bien en plus que je voulais pas grandir et que j'étais bien loin d'être adulte, j'avais encore besoin de toi...
il fait gris depuis alors que jeudi le soleil brillait, pour cette journée de merde, cette journée, mais, putain je vous promets, c'était tellement évident que ca ne pouvais pas être réel, mais si, jamais il n'y aura eu de miracle. De toute façon j'y crois pas aux miracles, je le savais déjà. Ces sonneries dans le vide et cet appartement NOIR. Jamais il aura été aussi sans vie.
Je sais qu'il faut que je continue à vivre mais c'est juste que ca soit sans toi ca je n'arrive pas à concevoir. Des choses que t'aurai tellement voulu voir de nous et jamais tu les verras.
Toi et moi sur le canapé à débattre de nos vies qu'on aurait tant aimé vivre et que toujours ils nous arriverait de la merde alors, tu me disais : 'viens on s'en va loin et on le dis à personne'. tu est partie sans moi :(
Vous savez à tout je me serais attendu, à tout, tout, tout.
La vie m'a fait ce qu'elle aurait pu me faire de pire : elle m'a pris ma mère. Ma maman, à moi, comme ça, elle est partie, d'un coup. J'ai plus de maman.
A quelques jours, quelques heures près, c'est moi qui aurait trouvé son corps sans vie dans son lit et je crois que ca m'aurai traumatisée. C'est moi qui ai quand même vu que tu ne répondais plus, tu ne rappelais pas, ton appartement, plongé dans ce noir, cet appartement si sombre c'est l'image qui m'a fait comprendre que c'était fini, avant même que les pompiers débarquent. Tout ce boucan dehors et que toi tu reveillais pas, quelqu'un de vivant ca l'aurait réveillé/ Des années durant quand je rentrais je regardais cet appartement d'en bas en ayant toujours peur de ce que j'allais découvrir derrière, mais toujours il à été allumé. J'ai peur d'y retourner, cet appartement, cette ville, c'est le cauchemar de ma vie.
J'ai passé les plus longues et horribles heures de ma vie, j'ai réussi à enfin fermer l'oeil après 48h. Je ne pense qu'a ça, je cherche des signes partout, aurait on pu éviter, je revis tous ces jours, toutes ces semaines, ce jour surtout horrible, j'ai pris le train, tu ne répondais pas, ca m'a même pas tiqué, j'étais à des années lumières de penser ça, j'ai attaché mes cheveux, j'ai pensé que tu allais me dire que ca m'allais bien, je suis descendu de ce train, j'ai appelé, 20 fois au moins et jamais j'aurai entendu ta voix.
La dernière fois que je t'ai vu, jamais, jamais, j'aurai pu penser à une chose pareille. Tu t'en allais de mon appartement pour rentrer à Compiègne. Je pense à toute ces dernières fois avec toi. Ces derniers temps était bizarre et il se passait pleins de choses aussi bizarre. Quelque part je savais qu'un truc arriverait, un truc m'arriverait, mais pas toi Maman on pouvais juste pas faire ça.
J'ai écrit des pages et des pages dans mon ordinateur portable, j'ai revecu 100 fois cette journée irreelle, je pourrais continuer longtemps encore, tout ces petits détails inutiles qui resteront là a vie, cet appartement noir, ce froid constant, ce bruit, ces flics dehors, une amie pas vu depuis 10 ans, une sensation d'être en retard, une sensation que j'aurai jamais mon train. Il était déjà trop tard. Ce que je fesais à ce moment là, ce que je fesait quand ca c'est passé, ce que je fesait la veille. Mais ca ne sert à rien rien n'aurai changé.
Un arrêt cardiaque à 49 ans, dans son sommeil, vers 2h du matin. Je me revois à cette heure ci dans mon appartement : à quelques minutes près j'ai pensé exactement la phrase 'si jamais je perdais mes parents, mon monde s'écroulerai". Jamais j'oublierai. Au moins je sais qu'on aurait rien pu faire et tu méritais de partir sans souffrir après toutes ces années, la vie a vraiment été salope avec toi.
Ca va être très dur sans toi, de toute façon je n'arrive pas à me dire que ne te reverrai plus. Non la semaine prochaine je vais venir te voir, et toi tu va m'appeler ce soir, comme tu m'appelais tous les jours. Tu est juste partie quelques temps.
J'ai peur. Et il va falloir aller retourner dans cet appart, le vider, s'occuper de tous les papiers, subir cet enterrement, disperser nos souvenirs.
J'aimerai tellement que quelqu'un me réveille, qu'on me dise que c'est une blague, que c'est pas vrai. Je veux pas parler de toi au passé.
Je me suis retrouvée si seule ces années et ma meilleure amie, la personne la plus proche de moi ca a toujours été ma mère. J'ai perdu une partie de moi. Le pire qui aurait pu m'arriver est arrivé. je suis telle un zombie errant depuis ce jeudi 17 février, depuis que je le sens déjà, depuis 17h30. Et ca faisait déjà tellement d'heures. Je veux pas me dire que tu te résume juste à un corps sans vie maintenant.
Tu sais très bien en plus que je voulais pas grandir et que j'étais bien loin d'être adulte, j'avais encore besoin de toi...
il fait gris depuis alors que jeudi le soleil brillait, pour cette journée de merde, cette journée, mais, putain je vous promets, c'était tellement évident que ca ne pouvais pas être réel, mais si, jamais il n'y aura eu de miracle. De toute façon j'y crois pas aux miracles, je le savais déjà. Ces sonneries dans le vide et cet appartement NOIR. Jamais il aura été aussi sans vie.
Je sais qu'il faut que je continue à vivre mais c'est juste que ca soit sans toi ca je n'arrive pas à concevoir. Des choses que t'aurai tellement voulu voir de nous et jamais tu les verras.
Toi et moi sur le canapé à débattre de nos vies qu'on aurait tant aimé vivre et que toujours ils nous arriverait de la merde alors, tu me disais : 'viens on s'en va loin et on le dis à personne'. tu est partie sans moi :(
Je dois avouer que je suis sur le cul d'apprendre ça, toutes mes condoléances. Ça ne changera pas grand chose, bien entendu, mais je suis de tout cœur avec toi, alors si jamais je peux t'aider en quoi que ce soit n'hésite surtout pas.
Tiens le coup =/