breathe-no-more

Je m'acharne à passer ici, pourquoi on ne sais pas.

Un point de repérage peut être.

Je vais assez moyen en ce moment, surement à cause déjà de cet hiver qui arrive, mais je déteste, je déteste, ce froid, ce gris, rien que constater ca en me levant ca me déprime.

De plus je glande en ce moment, rien à faire. Je viens de rentrer à Amiens là ca fesait 3 semaines que j'étais chez mon copain. Et la routine quoi, gens, télé, soirée, glandage et surtout ennui et envie de rien, de rien de rien.

Une habitude chez moi ;)

Noel arrive et je sais pas comment le prendre. J'aimais bien cette fête mais cette année sans ma maman. Qu'elle me manque, le temps n'efface pas, le temps amplifie. J'ai tellement besoin de lui parler mais tout le temps car j'ai tellement de choses à lui dire. Je me sens trop abandonnée parfois c'est fou. Trop seule ou je sais pas quoi.

MMMmmm (soupir)

...


 

Coucou !

Hey je rentre de Amsterdam et c'était, mais génial. Ca y est je crois avoir trouvé la ville ou je veux habiter.

La ville de tous les excès, toutes les tolérances, c'est un peu hallucinant par moments "mais ou on est".

Les coffeeshop, mais quelle invention divine. Fumer sans aucun risque en squattant des canapés, de la musique en fond, un écran devant toi, le coca frais, plein de monde partout, beaucoup de français, qui viennent tjs te parler, tellement on hallucine de ce qu'on voit...

Des boutiques de fringues partout, de la bouffe trop bonne (des énooormes muffins chocolat avec des énormes pépites chocolat, des énormes gauffres chocolat sucre, des crèpes avec pleins de trucs trop bons). Ouais moi j'ai tjs un doute sur la bouffe étrangère alors quand je suis à l'étranger je bouffe que des fast foods ou des patisseries.

La ville super jolie, avec les bords des canaux partout, des fleurs, de la verdure, des maisons on dirait presque des décors, des maisons en cartons, elles sont toutes super hautes, mais super étroites (un truc avec le prix du loyer qui se paye en fonction de la largeur), des maisons bateaux ...

Des fous du volants partout, déjà en voiture, ensuite il y a le tramway, et puis c'est une ville ou il y a un nombre hallucinant de vélos. Le nombre de fois ou j'ai manqué de m'en prendre un tram une voiture ou un vélo dans la tronche c'est fou, ils conduisent comme des barbares.

Le quartier rouge et ses filles à poils en vitrine ... Tellement marrant la réaction des mecs, en plus je suis partie seule fille avec 3 garçons, d'ailleurs je sais pas si le referais :p Parceque ca les rends fous ce genre de choses. Un coffee ou on allait souvent avait une fenètre qui donnait dans une rue ou y'avais deux filles en vitrines, avec la table d'hollandais derrière on chrnométrait les gars qui entrait dedans xD y'en a un, 7 minutes quand même !

Des gens de tous les horizons, beaucoup de français, trop de gens sympas, même les hollandais sont cools, ils prennent leur temps à t'expliquer les trucs, te conseille ou aller et tout ...

Recherche des hotels les plus pourris pour avoir les moins cher, car après la première nuit passée à dormir a 4 dans une twingo ... hé oui durdur, il nous fallait l'hotel. Alors le premier ca a été, une chambre pr 4, toilettes, sdb, et un petit balcon pas trop cher. Le 2e un truc trop merdique, plus cher en plus, chambres séparées, toilettes & co sur le palier, une télé mais qui marche pas, une taille de chambre de prison ...

Difficile de rentrer en plus la veille de la Gay Pride ca devait etre sympa, mais les économies on eu raisons de nous ... Mais dès que je peux j'y retourne. Ville trop géniale.

Je passe en coup de vent, j'en ai encore pas mal à dire mais voilà en gros quoi.

 Photo d'un coffee ou on a passé pas mal de temps :)

Salut salut.

Ca va chez vous ?

Moi, non ! Ahaha. Ca fesait longtemps.

Retour des insomnies grave depuis cette semaine, un sentiment de solitude et d'incompréhension totale, surtout de solitude, j'ai tellement besoin de parler mais elle n'est plus là. Cette relation me manque, même si c'était ma mère, c'était aussi ma meilleure amie, c'est tellement bien, d'avoir quelqu'un avec qui tu peux parler de tout, tout sans limites, raconter ta vie sans qu'on te juge, et surtout se faire comprendre ... J'avais vraiment la chance de la relation que j'avais avec elle ... Plus je suis entourée et plus je me sens seule, c'est dire. Mais je sais que je le suis aussi, hmhm.

Dimanche, on arrivera au 5e mois ... et tout est toujours là. Moins intense suivant les jours, mais par exemple la en ce moment ca va pas du tout. La solitude forcément ca me perds dans mes pensées et quelles pensées de merde, qui veulent pas se taire.

Je suis mal, mais mal, et je suis toute seule la semaine prochaine, et putain, mais qu'est ce que je vais faire ... Aller au ciné déjà ... du shopping (encore) et puis ... rien ? Tout le monde est barré en vacances.

Je rêve vraiment de partir, loin, mais c'est trop tard là ... sans donner de destination, de durée, couper le téléphone ... Partir vers l'inconnu ... Pour une fois que c'est pas financièrement que ca me retient c'est parceque je sais pas avec qui y aller. Ou plutot j'ai personne avec qui y aller. L'an dernier après mon bac vu que je bossais j'avais voulu offrir un voyage à ma mère, loin parceque elle à toujours voulu partir dans un autre pays. On l'aura jamais fait. C'est aussi un peu ma réticence à partir tout seule, si c'est pour me dire qu'elle ne verra jamais tout ça ...

J'ai une tristesse et un énervement constant  en moi depuis 1 semaine c'est horrible. Je défoncerai tout si je le pouvais. J'ai envie de hurler parfois, mais personne m'entendrais. Tellement mal que j'ai préféré me barrer et rentrer chez moi toute seule, péter mon cable. Je pleure et je pleure et rien ne me soulage. Je suis sur les nerfs c'est fou.

Quel interêt cette vie, mais quel interêt je vous le demande. J'en ai tellement marre d'être la contradiction incarnée, tellement marre d'être moi aussi.
Tellement marre de causer qu'à des murs, comme à ce blog à la con ahaha.

Toujours aussi pathétique vous dites ? Et oui, on change pas comme ça. Un temps peut être. Mais tout te rattrape toujours.

Tout m'échappe.

Byebye.

Coucou à tous.

Ca va par chez vous ? Moi ben. On fait avec. Mais bon moyen ces temps ci. Je commence un peu à m'écrouler de ce que j'ai vécu ces derniers mois.

Et des soucis, toujours des soucis, ca me saoule.

C'était l'été aujourd'hui et j'ai même pas pu en profiter. Hier soir comme j'ai bossé je me lève tard dans l'aprem c'était déjà la fin de journée.

1 semaine de vacances sans soucis, sans taff, pour oublier tout j'en rêve.

A la prochaine !

Comme un air de printemps, et moi ca me ravit.

Envie de m'allonger au soleil et écouter la musique.

Donc, j'ai fait un peu le ménage ici. C'est pas que j'aime pas raconter ma vie, mais ca fesait un bordel moche de lignes et de lignes interminables.

Alors je veux tellement oublier ces horreurs que "je vis à fond". Oui, moi.
Je ne me pose plus de questions, je ne stresse plus, je ne calcule plus tout 10 fois à l'avance.  C'est comme si un énorme poids d'angoisse et de souffrance c'était barré. je ne me sens plus constamment le coeur serré dans la poitrine. Je ne pense qu'au moment présent. Pourtant je sens que tout ça est trop étrange. J'ai l'impression d'être dans l'irréel, une autre vie.

J'attends comme la fin de cette étrange parenthèse car malgré tout je n'ai pas oublié que rien ne dure, en espérant que je la provoque pas moi même. Je sens qu'on en reparlera dans quelques temps, je me connais, je connais ma vie, tout finira par se casser la gueule inévitablement.

Mais pour le moment profitons du soleil, profitons des rires, profitons de l'insouciance ...

Je suis enfin rentrée chez moi hier soir.

Après les 48h horribles, j'ai arrété de me repasser enfin ce jour en boucle et il y'a eu la semaine horrible, avec toutes les préparations .
Ca m'épuisait tous les jours et comme je passais mon temps entourée je ne pensais pas trop, j'étais tellement occupée toute la journée le soir je m'effondrais rien qu'a penser au lendemain.

Puis la semaine d'après ca a été le début des cartons à l'appartement. A chaque tiroir, placards, les souvenirs qui reviennent, les photos, des trucs que j'avais pas vu depuis 10 ans. Trier nos jouets d'enfance, tous les vetements et objets de Maman. Affronter la chambre à ma mère. Je n'ai jamais autant revecu ma vie en deux semaines. Le tri à faire, tellement dur de jeter des choses, j'ai déjà au moins 15 cartons qui vont finir chez moi, et d'autre chez un ami pour le moment. Au début j'étais motivée je voulais en finir avec ça puis à force je désespère, j'ai l'impression de pas avancer, et j'ai peur de ce que je vais découvrir à chaque truc.

C'est vraiment la fin d'un bout de ma vie.

Depuis 2-3 jours, un vide s'installe. Son absence commence à se faire vraiment sentir, j'ai besoin de lui parler, je voudrais qu'elle m'appelle, je voudrais la revoir sourire, j'ai trop de choses à lui dire, j'ai serré des tas de gens dans les bras ces derniers temps mais celle dont j'ai besoin est plus là. Hier soir j'ai eu du mal à m'endormir car maintenant que je suis seule je commence à penser, trop. Il faut passer à autre chose mais j'ai du mal.

Alors, comme depuis le début j'essaie de m'occuper avec tout et n'importe quoi le plus longtemps possible, je n'ai jamais vu autant de films en si peu de temps, je me met à  relire, dessiner, sortir pour aller je sais pas ou du moment que c'est long et que ca m'occupe. Du ménage quand il n'y a plus rien à faire. Même un truc qui m'arrive jamais, cuisiner, pour la première fois de ma vie (bon ca me trotte dans la tête depuis que j'habite seule), je fait des recettes de cuisine. Je ne reste que quelques jours là car il va falloir y retourner pour finir de vider l'appart et finir les trucs administratifs. Comme j'ai pas mal de choses à faire ici comme ca fait longtemps que j'étais pas rentrée à Amiens, ça va aller mais j'appréhende quand tout sera fini et que je vais rentrer ici devoir continuer à vivre.

Elle me manque déjà tellement et ce n'est que le début ...

(Merci pour vos messages)

Combien de fois pourtant, je vous ai dit, que la vie c'était vraiment de la merde ...

Vous savez à tout je me serais attendu, à tout, tout, tout.

La vie m'a fait ce qu'elle aurait pu me faire de pire : elle m'a pris ma mère. Ma maman, à moi, comme ça, elle est partie, d'un coup. J'ai plus de maman.

A quelques jours, quelques heures près, c'est moi qui aurait trouvé son corps sans vie dans son lit et je crois que ca m'aurai traumatisée. C'est moi qui ai quand même vu que tu ne répondais plus, tu ne rappelais pas, ton appartement, plongé dans ce noir, cet appartement si sombre c'est l'image qui m'a fait comprendre que c'était fini, avant même que les pompiers débarquent. Tout ce boucan dehors et que toi tu reveillais pas, quelqu'un de vivant ca l'aurait réveillé/ Des années durant quand je rentrais je regardais cet appartement d'en bas en ayant toujours peur de ce que j'allais découvrir derrière, mais toujours il à été allumé. J'ai peur d'y retourner, cet appartement, cette ville, c'est le cauchemar de ma vie.

J'ai passé les plus longues et horribles heures de ma vie, j'ai réussi à enfin fermer l'oeil après 48h. Je ne pense qu'a ça, je cherche des signes partout, aurait on pu éviter, je revis tous ces jours, toutes ces semaines, ce jour surtout horrible, j'ai pris le train, tu ne répondais pas, ca m'a même pas tiqué, j'étais à des années lumières de penser ça, j'ai attaché mes cheveux, j'ai pensé que tu allais me dire que ca m'allais bien, je suis descendu de ce train, j'ai appelé, 20 fois au moins et jamais j'aurai entendu ta voix.

La dernière fois que je t'ai vu, jamais, jamais, j'aurai pu penser à une chose pareille. Tu t'en allais de mon appartement pour rentrer à Compiègne. Je pense à toute ces dernières fois avec toi. Ces derniers temps était bizarre et il se passait pleins de choses aussi bizarre. Quelque part je savais qu'un truc arriverait, un truc m'arriverait, mais pas toi Maman on pouvais juste pas faire ça.

J'ai écrit des pages et des pages dans mon ordinateur portable, j'ai revecu 100 fois cette journée irreelle, je pourrais continuer longtemps encore, tout ces petits détails inutiles qui resteront là a vie, cet appartement noir, ce froid constant, ce bruit, ces flics dehors, une amie pas vu depuis 10 ans, une sensation d'être en retard, une sensation que j'aurai jamais mon train. Il était déjà trop tard. Ce que je fesais à ce moment là, ce que je fesait quand ca c'est passé, ce que je fesait la veille. Mais ca ne sert à rien rien n'aurai changé.

Un arrêt cardiaque à 49 ans, dans son sommeil, vers 2h du matin. Je me revois à cette heure ci dans mon appartement : à quelques minutes près j'ai pensé exactement la phrase 'si jamais je perdais mes parents, mon monde s'écroulerai". Jamais j'oublierai. Au moins je sais qu'on aurait rien pu faire et tu méritais de partir sans souffrir après toutes ces années, la vie a vraiment été salope avec toi.

Ca va être très dur sans toi, de toute façon je n'arrive pas à me dire que ne te reverrai plus. Non la semaine prochaine je vais venir te voir, et toi tu va m'appeler ce soir, comme tu m'appelais tous les jours. Tu est juste partie quelques temps.

J'ai peur. Et il va falloir aller retourner dans cet appart, le vider, s'occuper de tous les papiers, subir cet enterrement, disperser nos souvenirs.

J'aimerai tellement que quelqu'un me réveille, qu'on me dise que c'est une blague, que c'est pas vrai. Je veux pas parler de toi au passé.

Je me suis retrouvée si seule ces années et ma meilleure amie, la personne la plus proche de moi ca a toujours été ma mère. J'ai perdu une partie de moi. Le pire qui aurait pu m'arriver est arrivé. je suis telle un zombie errant depuis ce jeudi 17 février, depuis que je le sens déjà, depuis 17h30. Et ca faisait déjà tellement d'heures. Je veux pas me dire que tu te résume juste à un corps sans vie maintenant.

Tu sais très bien en plus que je voulais pas grandir et que j'étais bien loin d'être adulte, j'avais encore besoin de toi...

il fait gris depuis alors que jeudi le soleil brillait, pour cette journée de merde, cette journée, mais, putain je vous promets, c'était tellement évident que ca ne pouvais pas être réel, mais si, jamais il n'y aura eu de miracle. De toute façon j'y crois pas aux miracles, je le savais déjà. Ces sonneries dans le vide et cet appartement NOIR. Jamais il aura été aussi sans vie.

Je sais qu'il faut que je continue à vivre mais c'est juste que ca soit sans toi ca je n'arrive pas à concevoir. Des choses que t'aurai tellement voulu voir de nous et jamais tu les verras.

Toi et moi sur le canapé à débattre de nos vies qu'on aurait tant aimé vivre et que toujours ils nous arriverait de la merde alors, tu me disais : 'viens on s'en va loin et on le dis à personne'. tu est partie sans moi :(